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Les origines de la paroisse de BUCKENUM


Les premiers documents signalant sous différentes appellations Sarre-Union dénommé successivement Buckenheym, Buchenheim, Bockenheim, Buckenum puis Bouquenom remontent à l’an 1178.

Boucquenom Plan de Sarre-Union en 1756

Ils mentionnent déjà un curé nommé Wipert désigné presbiter de Buckenheim. C’est l’abbaye de Neuwiller qui tire ici des revenus, mais par la suite le droit de collation reviendra au chapitre Saint-Blaise de l’église collégiale de Sarrewerden.

L’origine de ces diverses graphies serait celte (petite habitation) voire germanique (demeure sous les hêtres ou lieu habité par Burco, Bucco, diminutif de Burckardt).


L’archiprêtré de Bockenheim

Rattaché à l’archidiaconat de Sarrebourg, ce gros bourg est bientôt choisi siège du 19ème chapitre rural de l’évêché de Metz - un archiprêtré - regroupant parfois 40 à 60 paroisses desservies par 17 églises-mères. Buckenheym fait alors partie du Pagus Saravensis superior (Pays situé sur la Sarre supérieure).

La ville médiévale est décrite comme suit : « Bockenheim est fermée de murailles percées de deux portes, flanquées d’anciennes tours et entourées d’un large et profond fossé. L’une de ses portes s’ouvrait vers le sud et s’appelait la porte de Sarrebourg ou Oberthor, et l’autre, vers le nord, portait le nom de porte de Saar-Albe ou Niederthor. » Outre ces mesures de défense, la ville était dominée par un château flanqué de tourelles à ses angles et entouré de larges fossés. Ce château de plaine (Wasserschloss) formait une enceinte séparée, mais tangente à celle de la ville et un antique pont reliait celle-ci à la rive gauche de la Sarre.

A partir de 1328, année où le comte Frédéric II de Sarrewerden lui accorde des lettres de privilège, la cité, devenue ainsi une ville affranchie, ne cesse de se développer. En 1542, on y recense 165 familles et 61 valets et servantes.

A partir de 1557 fut introduite la Réforme luthérienne suivie de l’abolition du culte catholique et ce, jusqu’en 1629, année où la paroisse est à nouveau desservie par des religieux catholiques puis par des Jésuites, des chanoines réguliers de la congrégation de Notre-Sauveur et des prêtres séculiers du diocèse de Metz. Après le concordat, Sarre-Union et l’Alsace Bossue sont rattachés au diocèse de Strasbourg.



L’église Saint-Georges, sa statuaire et son mobilier…


A ses débuts, l’église paroissiale de Bockenheim comme le maître-autel sont déjà placés sous l’invocation de saint Georges. Le bâtiment se termine par une abside pentagonale, la nef est plafonnée. Des autels latéraux sont dédiés à la Vierge, sainte Catherine, saint Jean, saint Wendelin et saint Sébastien. Ceux de sainte Madeleine et de sainte Barbara s’élèvent en 1379 dans deux petites chapelles latérales. Dès 1342, des écrits attestent aussi l’existence de deux confréries : l’une en l’honneur de Notre-Dame, la seconde en l’honneur de saint Georges. S’y ajoute, en 1461, la fondation mariale dite du « Salve Regina » (Salvestiftung).

Mais bientôt, il s’avère indispensable d’agrandir le sanctuaire qui, au cours des siècles, connaîtra différentes transformations, si bien qu’aujourd’hui encore l’église présente des éléments de style gothique, renaissance et baroque.

Le chœur polygonal voûté est percé de quatre baies à deux lancettes puis prolongé d’une triple travée également gothique (1578) formant une manière de transept. On dénombre également deux chapelles latérales voûtées dédiées (cf. plus haut) l’une d’abord à sainte Madeleine puis à la sainte Vierge, et l’autre, d’abord à sainte Barbara, puis à saint François Xavier. Primitivement, la maîtresse-nef est à peine plus élevée que les bas-côtés. Il faudra attendre 1713 pour voir l’édifice transformé en basilique et ses murs relevés puis percés de grandes baies cintrées.

En 1754, le curé Melchior Seholz entreprend à son tour d’importants travaux : la triple nef prolongée vers l’ouest nécessite même la démolition du clocher. Celui-ci est remplacé par un tout nouveau beffroi de 44 m de hauteur muni d’un lanternon. La boiserie du chœur qui cache une ancienne armoire eucharistique a été réalisée par le menuisier Georges Lintz : ce dernier a peut-être aussi réalisé les confessionnaux, bien qu’un autre menuisier-sculpteur, Jean Reinhart-Neber de Bouquenom, a également travaillé, en 1756, à la restauration de l’église. Le portail d’entrée orienté alors vers le nord est joliment sculpté : il est surmonté d’une statue équestre représentant saint Georges terrassant le dragon, oeuvre du 19e siècle réalisée par Michel Jung, artiste de Sarralbe.

Le 9 mai 1802, la paroisse de Sarre-Union reprenait officiellement possession de son église, suite au Concordat du 14. 7. 1801, et ce au cours d’une procession présidée par le curé-doyen Jean Gerges Lang, né en 1761 à Ottonville, près de Boulay (Moselle).

Le 25 novembre 1944, la flèche du beffroi de l’église Saint-Georges devint la cible d’obus US. Un nouveau clocher vint le remplacer en 1957, mais la couverture et la pointe de la flèche nécessitèrent de nouveau des travaux en 1980, année où le coq du clocher fut également restauré. A son tour, la tempête du 26 décembre 1999 y occasionna d’importants dégâts ce qui exigea, au cours de l’année suivante, de longs travaux de rénovation. L’horloge de l’église mise en place par la firme Ungerer de Strasbourg et les deux cadrans furent remplacés en 1946.

L’église Saint-Georges fut à nouveau témoin de nombreux travaux en 1969 sous l’impulsion du curé Joseph Grimm : horloge du clocher, amélioration du chauffage, nouveau revêtement dans la nef, rénovation de la boiserie du chœur, bancs neufs dans le transept, mise en place en 1971 des nouveaux vitraux… L’électrification de la sonnerie des cloches eut lieu la même année : elle a été faite par la Maison Bodet de Trémines (Maine-et-Loire).


Le maître-autel

Maître-autel de l'église de Sarre-Union Réalisé en 1756 avec du marbre de Belgique et d’Italie (Carrare) par Pierre Lonnoy de Charleville (parfois Launnois, Launnoy, Lannois…), célèbre sculpteur et « marbrier du Roy » installé plus tard à Nancy il a, sans doute, remplacé un autel de moins belle facture réalisé en 1705 par deux menuisiers de Vierstroff (Filstroff, près de Boulay ? ) D’autres documents précisent que les autels latéraux avaient été « raccommodés » au début du 18ème siècle par les menuisiers-sculpteurs Martersteck de Bouquenom.

En 1969, le curé-doyen Joseph Grimm, fit l’acquisition d’un nouvel autel face au peuple. Il a été réalisé avec l’agrément des « Arts sacrés » par l’artiste Jean-Jacques Cattant de Palaiseau (Essonne). Le devant, l’arrière et les côtés étaient recouverts de plaques de cuivre, alors que la table était en chêne. Sur le devant de l’autel était sculpté le Christ partageant le repas avec les disciples d’Emmaüs, sur l’arrière figuraient les lettres grecques « ki-ro » (Christus), alpha et oméga signifiant le début et la fin de toute vie, ainsi qu’un poisson (ichtus), symbole des baptisés ayant mis leur foi dans le Christ.

Par la suite, l’abbé Gérard Rebmeister, successeur du curé Grimm de 1984 à 1991, remplaça l’autel Cattant par un autel en bois trouvé au grenier de la chapelle des Jésuites (Il porte d’ailleurs sur le devant le trigramme « I-H-S » (Jésus Sauveur des Hommes) cher aux fils de saint Ignace de Loyola. Cet autel – sans doute un ancien autel latéral – fut rénové et placé dans le chœur de l’église Saint-Georges. Quant à l’ancien autel en cuivre, il trouva une autre affectation en la chapelle Saint-Jean de la cathédrale de Strasbourg.


L’orgue Delorme : Cet admirable instrument liturgique daté de 1717 est l’œuvre de Pierre Delorme (+1728), frère des chanoines réguliers de Saint-Augustin originaire d’Orléans. Le buffet pourrait avoir été réalisé les frères menuisers-sculpteurs Martersteck et Georges Lintz de Bouquenom. C’est le facteur d’orgue Jean Adam Dingler de Bouquenom qui démonta et remonta l’orgue lorsque l’église fut prolongée. La tribune de l’orgue mise en place par Michel Bleischmitt de la Neustadt repose sur deux colonnes dues à l’architecte nancéen Génin (18ème s.). L’instrument a été intégralement restauré en 1967 par la manufacture d’orgues Georges Koenig de Sarre-Union.

La chaire gothique : Même si elle ne sert plus de nos jours, la chaire en pierre de grès joliment ouvragé rappelle le temps de la Réforme introduite dans la région par le comte Adolphe de Nassau-Sarrebruck à partir de 1577. Elle pourrait dater des années 1580-90 et s’apparente à celles de Sarrewerden (1586) et des églises protestantes sarroises de Köllerbach et Dörrenbach (1590-1600).

La dalle funéraire encore visible sur le côté gauche du fond de la nef provient de la tombe du recteur Jean-François de Kiecler (+1741), chanoine de l’ordre de saint Augustin de l’abbaye lorraine de Belchamp (Bayon près Lunéville), nommé coadjuteur à Bouquenom. Religieux chéri par ses paroissiens, il a été qualifié de « père des pauvres et pauvre lui-même ».

Le tableau Saint-Georges : Cette grande œuvre picturale représentant saint Georges terrassant le dragon se trouvait lors de son acquisition dans le chœur de l’église avant d’être déplacé, au 19e siècle, dans la chapelle des Jésuites. Après une sérieuse restauration, il a retrouvé sa place dans la nef de l’église Saint-Georges en 2003. Les documents paroissiaux mentionnent en 1757 cette peinture commandée pour le sanctuaire. L’artiste pourrait être un des membres de la famille Parrocel (Pierre Ignace + 1775 ?), illustre artiste-peintre strasbourgeois au service du Cardinal de Rohan.

Les vitraux : En 1949, le curé-doyen Joseph Kleinclaus fit mettre en place par la Maison Gros de Nancy les vitraux du chœur représentant saint Georges. Ceux de la nef furent réalisés du temps du curé-doyen Grimm par Paul Bony de Paris et posés par le maître-verrier Claude Pierre de Hédonville (Val d’Oise).

Les cloches : Le 12 août 1863, le curé-doyen Antoine Uhlrich procède à la bénédiction de trois nouvelles cloches – une grosse, une moyenne et une petite – fondues au frais de la commune. Les textes précisent qu’on « sonne durant 5 min maximum les Angélus, les messes basses et les enterrements d’enfants avec la petite cloche ; les messes des jours de semaine et des dimanches ordinaires, les vêpres comme les baptêmes, mariages et enterrements d’adultes avec les deux petites cloches ; les jours de grande fête avec les trois cloches. »



Le Collège des Jésuites


Dans la charte de fondation du collège des Jésuites signée le 1er décembre 1630, François II, Duc de Lorraine, exprime son désir de « fonder un collège en la ville de Boucquenomme pour les Révérends Pères de la Compagnie de Jésus. » D’abord installé dans l’hôtel particulier des nobles Streif von Lauenstein (futurs baillis du comté de Nassau-Sarrewerden), il est rapidement question pour qu’ils puissent s’adonner encore mieux à l’enseignement de la jeunesse et à la contre-réforme de « construire dès que possible une église et un collège plus commode que celui dont les pères jouissent à présent. »

A partir de 1757 le collège prit l’aspect que nous lui connaissons. Il fut agrandi par l’actuelle chapelle inaugurée le 20 juillet 1758. De nombreux jeunes, tant catholiques que protestants de Bouquenom et des localités environnantes, profitèrent du savoir des Jésuites et y accomplirent de sérieuses études. A remarquer les monogrammes I.H.S. et MARIA au-dessus des portes d’entrée ainsi que le cadran solaire où l’on distingue le dieu Saturne, maître du temps (cf. le sablier – la « grande Faucheuse » de la mort- l’ange du jugement dernier…), le tout accompagné des versets du psaume 113 : « A solis ortu usque ad occasum, laudabile nomen Domini » (De l’orient à l’occident que le nom de Dieu soit loué !).

Après la dissolution de la compagnie des Jésuites, le collège royal de Bouquenom fut placé en 1768 sous la responsabilité des chanoines réguliers de la congrégation de Notre-Sauveur.

Mais en 1790, l’Assemblée nationale de Paris procéda à la fermeture de l’établissement, malgré de nombreuses pétitions et démarches des habitants. Il fut bientôt transformé en dépôt de vivres, de bois et de paille pour les régiments de passage. En 1808, l’établissement fut rouvert et devint « collège communal ».

Le maître-autel de la chapelle date de 1769. C’est une œuvre du 18e siècle provenant de la chapelle des Bourgeois de Pont-à-Mousson.

Rendue au culte, la chapelle rendra par la suite régulièrement service à la paroisse (offices lors de travaux à l’église, chapelet, concerts, expositions…). Le dimanche 14 septembre 2008, le premier tableau « Jésus dans son agonie », peinture anonyme du 18ème siècle restaurée par Lina Maria Gonder, fut présenté aux paroissiens. Une seconde œuvre picturale « l’Annonciation » fut rénovée et présentée aux fidèles le jeudi de l’Ascension, 13 mai 2010.



Le couvent des Dames Religieuses de la congrégation Notre-Dame


Par lettres parentes du 1er mars 1631, François II, Duc de Lorraine, ratifia la nouvelle fondation du couvent Notre –Dame comme filiale du couvent des religieuses de Dieuze. Le fondateur avait été le célèbre lorrain, Pierre Fourier (* Mirecourt 1565 + Gray 1640), qui, chanoine régulier de Notre-Sauveur, « institua » cette congrégation pour l’instruction et l’éducation des jeunes filles. C’est ainsi que les religieuses dirigèrent un petit pensionnat de trois classes pour les filles tant catholiques que protestantes de la ville. Dans la seconde moitié du 18e siècle, des textes nous révèlent que l’établissement accueillait également des veuves, des femmes atteintes de démence et des prisonnières envoyées en ces murs par lettres de cachet de Sa Majesté. En 1792, les adeptes de la Révolution fermèrent la maison des Chanoinesses qui allait servir d’atelier de salpêtre, alors que la chapelle fut transformé en logement pour un citoyen de la ville.

L’après-midi du 25 novembre 1944, une bombe américaine tomba sur l’ancien couvent et provoqua un immense incendie. Ainsi disparut à tout jamais ce que la maison des religieuses que les habitants avaient surnommée « S’ Gleckel », à cause de la clochette suspendue dans le clocheton.



Religieux remarquables


Sarre-Union et la paroisse Saint-Georges ont été marqués par plusieurs prêtres et religieux natifs ou en exercice dans cette ville que l’histoire a particulièrement retenus.

  • Charles Désiré ROYER (*Bouquenom 1652 ? + Ladenburg 1707) acheva ses études chez les Jésuites à Haguenau puis à l’université de Pont-à-Mousson. Prêtre d’une intelligence exceptionnelle et de grande tolérance, il fut appelé à siéger au conseil ecclésial de Worms, alors qu’il était curé de Ladenburg près de Heidelberg. Il fut également un remarquable poète et un écrivain mystique. Ne disait-il pas être ni Français, ni Lorrain, ni Allemand, mais à la fois Français-Lorrain-Allemand ?
  • Jean-François de KIECLER (voir plus haut)
  • Melchior SEHOLS (*Sarralbe 1714 + Sarralbe 1797) : chanoine régulier de Saint-Augustin, il obtint la cure de Bouquenom en 1744. Prêtre réfractaire qui émigra au Pays de la Blies avant d’être incarcéré à Metz par les Révolutionnaires français. Ses paroissiens le considérant comme un saint, des volontaires se rendirent nuitamment à Sarralbe pour déterrer son corps et le ramener à Bouquenom où il fut inhumé devant le maître-autel.
  • Au 18e siècle, Pierre Pastor (* Bouquenom 1715 + Nousseviller 1789), boulanger de la ville, et son épouse Marguerite Madeleine née Petermann (* Bouquenom 1719 + Willerwald 1789) devinrent les parents de 11 enfants dont 5 deviendront prêtres du diocèse de Metz, à savoir :

  • 1 - Pierre Fourier PASTOR (*Bouquenom 1740 + ? à l’étranger), ordonné en 1766, émigre en 1792.
  • 2 - Jean Baptiste PASTOR (* Bouquenom 1744 + Weyer 1819), ordonné en 1768.
  • 3 - Jean Nicolas PASTOR (* Bouquenom 1746 + Nousseviller-lès-Bitche 1807), ordonné en 1771.
  • 4 - Jacques PASTOR (*Bouquenom 1748 + Oermingen 1817), ordonné en 1774.
  • 5 - Louis Joseph PASTOR (*Bouquenom 1750 + Keskastel 1831), ordonné en 1777.
  • Nicolas OSTER (* Hellimer 1739 + Sarralbe 1816). Directeur du collège de Bouquenom de 1768 à 1780, puis vicaire apostolique de Suède (1783-1788), administrateur de l’abbaye de Clairac près d’Agen, prêtre réfractaire exilé en Bavière, vicaire général du diocèse de Metz à partir de 1802, puis archiprêtre de Sarralbe en 1812. C’est lui qui, en 1779, convertit à la religion catholique Sophie de Nassau (*Erbach 1725 +Aschaffenburg 1795), comtesse douairière retirée au château de Lorentzen et veuve du prince Guillaume-Henri de Nassau-Sarrebruck.
  • Marin BOITEL (*1756 Vic-sur-Seille + 1819 Sarre-Union), directeur du collège communal. Son monument funéraire se trouve adossé contre la nef de l’église.
  • Joseph Thomas MULLER (* 1759 Bouquenom +1826 Sarre-Union), auteur d’un important manuscrit sur les années révolutionnaires intitulé « Kurze Uebersicht über die GrafschatSaarwerden und die unglückliche französiche Revolution und ihre Contrerevolution » (voir aussi paroisse de Harskirchen).
  • Jean-Nicolas MULLER (*1803 Sarre-Union + Ichtratzheim 1880). Ce prêtre qui s’intéressa tout particulièrement aux sciences naturelles et aux phénomènes de l’atmosphère et de la météo, fut un éminent scientifique appelé à être conseiller de la société météorologique de Paris. Il était titulaire de la médaille d’honneur de l’Association scientifique française.
  • Alphonse ADAM (* 1844 Sarre-Union + 1905 Saverne), ordonné en 1868 à Strasbourg, il devint curé-doyen de Saverne en 1890. Ce polyglotte, maniant plusieurs langues anciennes, était aussi à l’aise en allemand, français, anglais, italien, espagnol et russe. Il étudia les archives de Saverne et devint correspondant de la Société des Monuments historiques d’Alsace et du Journal de Saverne.
  • Georges MEYER (*Sarre-Union 1877 + Musso 1900), religieux des Missions africaines, victime à 23 ans de la fièvre jaune peu de temps après son arrivée en Côte d’Ivoire.


  • Les derniers prêtres de la paroisse


    Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, les curé-doyens qui se sont suivis ont été :

  • Eugène Dentel (1922–1949) ; Joseph Kleinclaus (1949-1967) ; Joseph Grimm (1967-1984) ; Gérard Rebmeister (1884-1991) ; Jean-Paul Friess (1991-1997) ; Jean-Pierre Botz (1997- ).
  • Un religieux, le Père franciscain Théodore Fillinger est venu régulièrement seconder depuis la Toussaint 1989 jusqu’à sa mort survenue à Metz, le 6.2.1998, notre secteur pastoral. Le Père Adolphe Brettar, ancien missionnaire capucin de Madagascar puis curé de Rahling (Moselle) et retraité à Sarralbe, a desservi, lui-aussi, de temps à autre certaines paroisses de notre secteur et ce, jusqu’à sa mort survenue le 11-09-2004.
  • A partir de septembre 2001, un nouveau prêtre, Rémy Paclet, a été affecté jusqu’en septembre 2005 au doyenné de Sarre-Union avant de rejoindre celui de Brumath et la paroisse de Mittelschaeffolsheim. Il est aujourd’hui responsable du pèlerinage marial de Dusenbach, près de Ribeauvillé.


  • Les prêtres étudiants africains


  • 1°- Alexis Attéméné, originaire de la Côte d’Ivoire, est venu seconder à partir d’octobre 2009 le curé-doyen Botz durant les week-ends. Après avoir passé deux ans dans notre doyenné et complété son cursus universitaire en théologie, il est retourné en 2001 dans son diocèse d’origine. Chaque été, il revient remplacer les confrères du secteur. Le mardi 30 juillet 2002, Mgr Jean-Pierre Kutawa, archevêque de Gagnoa (Côte d’Ivoire) d’où est originaire le Père Alexis Attéméné, est passé par Sarre-Union et a donné, à 20 h, une conférence en l’église Saint-Georges.
  • 2°- Emmanuel Sawadogo, originaire du Burkina Faso, est retourné en 2003, après des études consacrées aux sciences de l’éducation, dans son pays natal où il est responsable de l’école catholique du diocèse de Kaya.
  • 3°- Matthew Ihensekhien, originaire du Nigeria, a commencé en 2003 son service dans nos paroisses et a pris congé des fidèles des différentes paroisses, le samedi 2 février 2008, au Cercle catholique de Keskastel. Titulaire d’un doctorat de théologie, il a été nommé professeur de théologie dogmatique et de français au grand séminaire de son diocèse. Lui aussi revient durant l’été pour remplacer les prêtres en congé.
  • 4° - Helgy Saboukoulou, originaire de la République du Congo (ex Congo-Brazzaville) est affecté depuis octobre 2008 à notre communauté de paroisses.


  • Jean Louis WILBERT

    Contactez nous : © Communauté de paroisses de Sarre-Union